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Notice rédigée par : Daniel Priouzeau
homme
le 03 mars 1797
à Champagné-les-Marais (Vendée, France)
Charles Jacques, degré : Père
Rose Catherine Boileau, degré : Mère
le 02 juin 1867
à Paris (Paris, France)
Militaire
La corvette La Favorite, en 1839. Guyet en prend le commandement en décembre de la même année.
(°03-03-1797 [14 ventôse an V], Champagné-les-Marais - + 02-06-1867, Paris)
ENVIRONNEMENT FAMILIAL
Charles Jean Baptiste GUYET est le fils aîné de Charles Jacques GUYET (°09-06-1772, Saint-Fulgent - + 01-12-1824, Maison Neuve à Champagné-les-Marais [1]) et de Rose Catherine BOILEAU (+ 09-06-1820, Champagné-les-Marais [2]). Charles Jacques GUYET a épousé Rose Catherine BOILEAU, fille d’un marchand de Saint-Denis-du-Payré, le 7 février 1796 (19 pluviôse an IV) à Champagné-les-Marais ; ils auront 9 enfants [3]. Charles Jacques GUYET est aussi l’oncle paternel de Marcellin-Benjamin GUYET-DESFONTAINES, député de la Vendée [4].
EDUCATION ET APPRENTISSAGES
La carrière militaire de Charles Jean Baptiste GUYET s’étend sur près de 43 ans, entre 1811 et 1854.
Le 4 juin 1811, GUYET est admis à l’Ecole spéciale de Marine de Brest, commandée par le capitaine de vaisseau FAURE. Il embarque sur le vaisseau école Le TOURVILLE [5]. Il est nommé aspirant de 1ère classe le 10 février 1815, puis enseigne de vaisseau le 1er mars 1821 [6].
LE SAUVETAGE DU BRICK MAYENNE (1824)
Les 23 et 25 février 1824, GUYET sauve par deux fois le brick MAYENNE du naufrage lors d’un cyclone à l’île Bourbon. Cet épisode restera comme le fait d'arme fondateur de la réputation de GUYET :
« Le 23 février 1824, un coup de vent se déclara à l'île Bourbon, le capitaine, tous les officiers et les premiers maîtres étaient à terre en service, et n'avaient pu depuis deux jours, rejoindre le bord, la mer étant extrêmement grosse au rivage. J'étais donc seul à bord, lorsqu'à six heures du matin, l'ordre fut donné par le signal habituel du port de mettre sous voiles. Depuis vingt-quatre heures, j'y étais disposé ; deux ans et demi de station, m'avaient fait connaître ces parrages, et j'attendais que des embarcations de la frégate l'Armide, qui étaient allées sauver les équipages de plusieurs petits navires du Roi, en trop mauvais état pour pouvoir mettre sous voiles, fussent de retour, lorsqu'un navire de commerce, mouillé devant nous, Le Courrier du Golfe, appareillant au petit hunier sur le mât, vint à culer avec une rapidité extrême, tomber sur la Mayenne, lui rompre son beaupré, bout-dehors, civadière, et l'élongeant par tribord, lui briser les amarres de son ancre de veille, le bout de la vergue du petit hunier et enfin le canot de porte-manteau (?) derrière, furent l'affaire d'un instant. Voilà donc le navire pour ainsi dire désamparé... Le beaupré traînait dans l'eau, il était rompu au ras des liures, le mât de misaine ne tenait plus. Mr le Commandant en second de la frégate l'Armide, qui commandait la frégate en l'absence de Mr le Commandant Villaret, m'envoya l'ordre, par un élève de la marine, de me rendre à son bord avec tout l'équipage. Je m'y rendis, mais seul, et pour observer à Mr le Commandant, que le navire était susceptible de mettre sous voiles et lui en demander la permission. Elle me fut accordée... mais en même tems chargé de la responsabilité de tous les événemens !... Bien des personnes avaient jugé la Mayenne incapable de mettre sous voiles, et courrant les plus grands dangers, mais ils ne connaissaient pas ses braves matelots si bien décidés, à n'abandonner leur navire qu'après que tout moyen de sauvetage eut été épuisé ! A peine les avaries avaient été faites, que des remèdes promps y avaient été apportés. N'ayant à bord que des matelots et le second maître, tenir le mât de misaine avec des caillornes, envoyer la vergue du petit hunier en bas, caler le petit mât de hune, mettre à bord le beaupré et tout le grément à la traîne, remettre au bossoir l'ancre de veille tombé de 4 ou 5 brasses, fut de l'exécution la plus prompte, de celle, enfin de gens qui voyaient le danger imminent, et qui avaient à coeur de sauver leur navire. La Mayenne mit sous voiles aussitôt mon arrivée de la frégate. Appareillant sous sa voile d’étay de cape, et peu de tems après, étant à même de larguer sa misaine et son grand hunier au bas ris, elle fit route vent arrière pour s'éloigner de la côte le plus promptement possible.
Le mauvais tems se termina à la nuit. Les batimens louvoyèrent deux jours avant de pouvoir revenir au mouillage. Enfin le 25 dans la soirée ils mouillèrent tous. La Mayenne mouilla à cinq heures du soir ; elle avait un beaupré et les perroquets dehors lorsqu'elle arriva. Un mât d'hune avec une jumelle de bas mât, lui faisaient un beaupré assez solide pour tenir la mer pendant quelques jours. Le capitaine vint à bord à cinq heures et demie, et à huit heures, j'allais prendre un moment de repos, pour réparer les forces que quatre jours de veilles continuelles sur le pont, et dans les perplexités les plus grandes avaient épuisées. Lorsqu’à dix heures, je fus réveillé, pour aller partager de nouveaux dangers. La Mayenne sauvée d'un péril, était retombée dans un autre !... Un coup de vent du nord venait de se déclarer, la mer extrêmement grosse, le navire sur un seul câble, n'ayant pas d'autre ancre à mouiller, il allait se briser à la côte si ce câble venait à rompre… La corvette L'Echo cassa deux câbles, coupa le troisième, et pensa périr à la pointe du Barrachois. Le silence de la mort régnait à bord !... Il n'était interrompu que par que quelques coups de canon de détresse des batimens en danger ; et les feux qu'on voyait à la plage, indiquaient à n'en pas douter, qu'on s'occupait à sauver les malheureuses victimes, que les flots allaient engloutir !... !... ! La divine providence veillait sur la Mayenne ! Son câble ne rompit qu'à deux heures et demie du matin. À cet époque, les vens étaient passés au nord ouest et permettaient de prendre le large. Elle fit route pour Maurice, où elle a fait ses réparations. Neuf navires avaient été jettés à la côte, plusieurs autres et particulièrement la frégate l'Armide avait courru le plus grand danger. » [7]
Suite à ce double sauvetage, GUYET est promu lieutenant de vaisseau le 22 mai 1825 [8] et il demande la Légion d’honneur en récompense : « J’ose donc attendre, qu'elle me méritera, ainsi que ma conduite antécédente, vos bonnes grâces, et si par elles j'obtiens la récompense qui décore ceux qui ont bien mérité du roi et de la patrie, la décoration de la Légion d'honneur, je me croirai infiniment récompensé des services que j'ai pu rendre. » [9]. La récompense tant attendue ne lui sera remise que le 1er mars 1831 [10].
GUYET est par la suite promu capitaine de corvette le 20 novembre 1834 [11], puis chef d’état major de l'escadre d'Afrique le 15 juillet 1837 [12].
LE RETOUR DES CENDRES DE NAPOLEON Ier (1840)
GUYET prend le commandement de la corvette La FAVORITE en décembre 1839 [13]
Aux commandes de ce navire, il participe du 7 juillet au 2 décembre 1840, à la mission du retour des cendres de Napoléon Ier de Sainte-Hélène en France. Il escorte la frégate La BELLE-POULE, elle même commandée par le Prince de JOINVILLE. L'ensemble de la mission avait à sa tête un Commissaire du Roi, Philippe de ROHAN-CHABOT, comte de Jarnac. Charles GUYET était au premier rang des officiels avec les maréchaux BERTRAND, GOURGAUD, Las CASES et MARCHAND [14].
A son retour, Charles Jean Baptiste GUYET remet à son beau-frère Jean-Pierre AUGER, notaire à Champagné-les-Marais, des « Souvenirs de Sainte-Hélène composés d'un peu de terre du tombeau de l'empereur Napoléon, d'un morceau de pierre de la couche de maçonnerie qui recouvrait le caveau, d'un morceau de ciment romain et enfin d'un morceau du cercueil d'acajou qui a été partagé entre tous les équipages du bâtiment de guerre qui était sur rade au moment de l'exhumation » [15].
LA MATURITE
Le 20 octobre 1842, lors de la succession de son oncle Pierre Louis GUYET, Charles Jean Baptiste GUYET hérite des Roches-Baritaud à Saint-Germain-de-Prinçay et de la métairie de Maison-Neuve au dit lieu des Roches [16].
Il est promu officier de la Légion d’honneur le 26 avril 1845 [17]. La demande, huit ans plus tard, du vice-amiral DUPETIT-THOUARS, vice Président du Conseil, de lui attribuée la croix de commandeur de la Légion d'honneur n’aboutira pas [18].
Le 19 mai 1846, GUYET, commandant du TRITON, demande un congé sous prétexte de régler des affaires de famille et d’intérêt. Cette demande cache en fait des problèmes logistiques à bord mais n’en est pas moins révélateur de la forte personnalité du marin [19].
GUYET est finalement nommé capitaine de vaisseau le 21 décembre 1846 [20]. Dès octobre 1848, des ennuis de santé le poussent à demander son remplacement dans le commandement du vaisseau l’INFLEXIBLE : « Un rhumatisme me tient toute la jambe gauche et me lanse des douleurs incessantes… La plus part de mes nuits sont sans sommeil… J'ai besoin de repos, de boire et de régime » [21]. Sa santé devient dès lors une préoccupation constante [22] qui va accélérer sa mise à la retraite.
GUYET remplit pourtant encore les fonctions de Major de la Marine en avril 1849 [23]. Puis il participe au projet de code de justice maritime en 1850 [24].
Le 11 juillet 1854, humilié d’apprendre que son navire Le DONAWERTH armé en guerre au port de Lorient doit armer en transport pour la Baltique, GUYET demande a être remis de son commandement et a être admis à la retraite [25]. Il retire se demande trois jours plus tard [26], mais ses problèmes de santé s’aggravent. Fabre, le chirurgien de bord, décrit « une tumeur sanguine située à la partie arrière et moyenne de la jambe gauche » qui « a été suivie de gangrène » et qui a laissé à GUYET « une claudication marquée ». Il explique encore que « Mr Guyet est en autre atteint d'un catarrhe vésical chronique compliqué de rétrécissement du canal de l'urètre qui exige l'emploi fréquent du cathéter, et plusieurs fois j'ai été obligé d'appeller à mon aide Mr le second chirurgien en chef Duval pour mettre fin momentanément aux souffrances du Commandant Guyet » [27]. GUYET est hospitalisé ; il ne pourra pas accomplir le dernier voyage que lui ordonne le ministre de la Marine [28]. Il est admis à la retraite le 25 juillet 1854 [29].
Notice rédigée par Emmanuelle Roy à partir des recherches et notes de Daniel Priouzeau
AFFECTATIONS ET SERVICES [30]
Affectation | Période | Voyage / campagne | Détails | Grade |
Le TOURVILLE (navire-école) | 13 sept. 1811 - 19 fév. 1815 | rade de Brest |
| Elève, puis Aspirant de 1ère classe, le 10 fév. 1815 |
Port de Rochefort | 19 fév. 1815 | en congé |
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Port de Rochefort | 5 mai 1815 | en congé |
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La SALAMANDRE (flûte) | 12 mai 1816 - 21 fév. 1817, | Terre-Neuve et Guadeloupe |
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La NORMANDIE (flûte) | 21fév. 1817 - 22 janv. 1818 | campagne des Antilles |
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Port de Lorient | 22 janv. 1818 - 1er fév. 1818 | à terre |
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Port de Rochefort | 1er fév. 1818 - 12 oct. 1818 | à terre et congé |
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La DURANCE (gabarre) | 12 oct. 1818 - 12 mai 1820 | en station à Bourbon |
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Le RHONE (flûte) | 12 mai 1820 - 1er nov. 1820 | traversée Bourbon à Lorient |
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Port de Rochefort | 1er nov. 1820 - 1er mars 1821 | à terre et en congé |
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Port de Rochefort | 1er mars 1821 - 18 mai 1821 | à terre et en congé |
| Enseigne de vaisseau, le 1er mars 1821 |
Port de BAYONNE | 18 mai 1821 - 3 juin 1821 | à terre |
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La MAYENNE (gabarre) | 9 juin 1821 - 22 mai 1825 | campagne de Bourbon |
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La MAYENNE (gabarre) | 22 mai 1825 - 6 juill. 1825 | campagne de Bourbon |
| Lieutenant de vaisseau, le 22 mai 1825 |
Le COURRIER du GOLFE | 6 juill. 1825 - 14 nov. 1825 | passager pour retour en France | Suite à la mort de son père, Charles Jean Baptiste GUYET en poste à Saint-Denis (Ile Bourbon) est autorisé à embarquer, le 5 juillet 1825, sur le navire Le COURRIER DU GOLFE à destination de Nantes [31] |
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Port de Rochefort | 14 nov. 1825 - 22 août 1825 | à terre |
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La GARONNE (gabarre) | 22 août 1825 - 1er août 1827 | Bourbon Cayenne Martinique |
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Port de Rochefort | 18 août 1827 - 1er nov. 1827 | à terre | Le 14 août 1827, Charles Jean Baptiste GUYET vient de faire le désarmement de la gabarre La GARONNE, où, pendant un an, il a fait le transport des troupes de Cadix à Rochefort comme officier chargé du détail. Il sollicite le commandement du brick La BADINE ou de La CAPRICIEUSE qui seront être mis à l'eau prochainement [32]. |
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Port de Toulon | 1er nov. 1827 - 21 nov. 1827 | à terre | Le 27 septembre 1827, lors de la guerre d’Alger (1827-1830), Charles Jean Baptiste GUYET se propose pour aller combattre [33]. |
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La FLEUR DE LYS (devenue La RESOLUE) | 21 nov. 1827 - 6 juin 1831 | Méditerranée | Il embarque à Toulon sur la frégate La FLEUR DE LYS le 21 novembre. A bord, il remplit successivement « les fonctions d'officier de manœuvre, de commandant de la batterie et de lieutenant en pied » [34]. Le 24 décembre 1827, sous le commandement du capitaine de vaisseau LALANDE, La FLEUR DE LYS appareille de Toulon pour une croisière devant Alger, deux mois après elle se rend dans le Levant où elle séjourne jusqu'à l'année 1831, ramenée à Toulon par le capitaine de frégate HAMELIN qui en a pris le commandement le 25 avril [35] Le 27 avril 1831, le capitaine de vaisseau LALANDE, commandant la frégate La RESOLUE (ex FLEUR DE LYS), signale que : « A son arrivée à Toulon, M. Guyet aura completté deux ans de second à bord de la Résolue, et sera apte à être promu au grade de capitaine de corvette » [36]. |
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Port de Toulon | 6 juin 1831 - 29 juin 1831 | à terre |
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Port de Brest | 29 juin 1831 - 20 sept. 1831 | à terre |
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La PHILOMENE (goélette) | 20 sept. 1831 - 6 sept. 1834 | station à Cayenne | Le 31 octobre 1831, GUYET quitte Brest pour Cayenne à bord de La PHILOMENE. Il arrive à Cayenne en décembre [37]. Au cours de ces trois ans de commandement de La PHILOMENE, il ne recevra que des éloges de ses supérieurs [38]. |
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Port de Rochefort | 6 sept. 1834 - 20 nov. 1834 | à terre |
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Port de Rochefort | 20 nov. 1834 - 1er avril 1837 | à terre | Le 30 avril 1836, s’étant vu refusé le commandement du brick L’ALACRITY, Charles Jean Baptiste GUYET sollicite le commandement du brick Le PALINURE, qui doit revenir prochainement des Antilles. Son cousin GUYET-DESFONTAINES, député de la Vendée, appuie sa demande [39]. | Capitaine de corvette de 2e classe, le 20 nov. 1834 |
Port de Nantes | 1er avril 1837 - 1er juin 1837 | à terre |
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Port de Toulon | 1er juin 1837 - 24 juill. 1837 | à terre |
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L'IENA (vaisseau) | 24 juill. 1837 - 29 nov. 1838 | Levant et Méditerranée |
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L'HERCULE (vaisseau) | 29 nov. 1838 - 8 mai 1839 | Méditerranée | Mouvement du bâtiment du 11 déc. 1838 au 8 mai 1839 : Du 12 déc. 1838 à mars 1839 en rade de Smyrne (Turquie) ; 6 avril 1839 mouillage à Smyrne ; 8 mai 1839 GUYET quitte le vaisseau pour mettre son pavillon à bord du IENA [40] |
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L'IENA (vaisseau) | 8 mai 1839 - 4 nov. 1839 | Méditerranée |
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La MARNE (corvette) | 4 nov. 1839 - 12 déc. 1839 | Méditerranée |
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La FAVORITE (corvette) | 12 déc. 1839 - 21 déc. 1840 | Méditerranée et rapatriement des cendres de Napoléon Ier | Mouvement du bâtiment du 8 fév. au 2 déc. 1840 : 8 fév. rade de Toulon ; du 3 au 5 mars barre de Saint-Louis (Sénégal) ; du 6 au 28 mars rade de Gorée (Sénégal) ; du 1er au 7 juill. rade de Toulon ; du 16 au 21 juill. rade de Cadix (Espagne) ; du 24 au 26 juill. rade de Funchal (Madère) ; du 27 juill. au 2 août rade de Santa-Cruz (Ténérife) ; du 28 août au 14 sept. rade de Bahia (Brésil) ; du 8 au 18 oct. rade de Jamestown (Sainte-Hélène), le 15 du mois exhumation des cendres de Napoléon Ier ; 11 nov. passage du tropique du Cancer ; 2 déc. rade de Cherbourg. Traitement de table du Commandant pour 1840 : le 12 juin acompte 2000 F. ; le 6 juill. 1000 F. Total des sommes à payer 7144,50 F. versées à la caisse du receveur général à Cherbourg en janv. 1841 [41] |
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La FAVORITE (corvette) | 21 déc. 1840 - 8 janv. 1841 | Méditerranée |
| Capitaine de vaisseau, le 21 déc. 1840 |
Paris | 8 janv. 1841 - 1er mars 1841 | en mission Ministère |
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Port de Rochefort | 1er mars 1841 - 1er fév. 1843 | à terre |
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Port de Toulon | 1er fév. 1843 - 24 fév. 1843 | à terre |
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L'HERCULE (vaisseau) | 24 fév. 1843 - 27 janv. 1844 | Méditerranée | Armé le 1er mai (?), en disponibilité de rade le 1er janv. 1843, désarmé le 1er déc. 1844, en commission de rade le dit jour [42] |
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L'AGATHE (corvette) | 27 janv. 1844 - 1er mars 1844 | Méditerranée |
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L'ISERE (corvette de charge) | 1er mars 1844 - 18 mars 1845 | voyage aux colonies | le 19 février 1844, Charles Jean Baptiste GUYET est nommé commandant de l'ISÈRE [43]. Mouvement du bâtiment du 26 avril au 12 déc. 1844 : 26 avril Toulon ; 5 mai Almeria (Espagne) ; 9 mai Malaga (Espagne) ; 10 mai Marbella (Espagne) ; 11 et 12 mai détroit de Gibraltar ; du 19 au 23 mai mouillage à Sainte-Croix (Ténérife) ; 29 mai îles du Cap Vert en vue ; 15 mai le navire fait route pour Batavia (Indes néerlandaises) ; 9 juin passage de l'équateur ; 25 juin Cap Frio (Brésil) en vue ; du 26 juin au 11 juill. en rade de Rio de Janeiro (Brésil) ; du 31 août au 18 oct. mouillage à Saint-Denis (Ile Bourbon) ; 23 oct. Madagascar en vue ; du 23 au 27 nov. mouillage à Sainte-Hélène ; 6 déc. île de l'Ascension en vue [44] |
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Le SOUVERAIN (vaisseau) | 18 mars 1845 - 8 sept. 1845 | Méditerranée | Le 20 août 1845, Charles Jean Baptiste GUYET, commandant du SOUVERAIN, est désigné pour faire l'inspection des quartiers du 4e arrondissement [45]. |
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Port de Rochefort | 8 sept. 1845 - 2 déc. 1845 | à terre |
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Paris | 6 déc. 1845 - 14 mars 1846 | employé au Ministère |
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Port de Toulon | 14 mars 1846 - 1er avril 1846 | à terre |
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Le TRITON (vaisseau) | 1er avril 1846 - 24 mai 1846 | Méditerranée |
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La MINERVE (frégate) | 24 mai 1846 - 15 juill. 1846 | Méditerranée | Station du Levant [46] |
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Port de Toulon | 15 juill. 1846 - 1er août 1846 | à terre |
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Port de Rochefort | 1er août 1846 - 1er avril 1847 | à terre |
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Paris | 1er avril 1847 - 27 nov. 1847 | en route et à terre |
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Port de Marseille | 27 nov. 1847 - 4 déc. 1847 | en route et à terre |
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L'INFLEXIBLE (vaisseau) | 4 déc. 1847 - 1er nov. 1848 | Méditerranée | À la demande du contre-amiral HERNOUX, commandant de la station du Levant, Charles Jean Baptiste GUYET prend possession du commandement du vaisseau L'INFLEXIBLE le 16 décembre 1847. Il a quitté Marseille le 4 décembre sur le paquebot poste L'ALEXANDRE [47]. Mouvement du bâtiment du 4 déc. 1847 au 1er juin 1848 : du 4 déc. 1847 à mars 1848 en rade du Pirée (Grèce), le 16 déc. prise de commandement de Guyet ; 29 mars route au NO ; 2 avril mouillage à Toulon ; 7 avril débarquement à Toulon ; 19 avril mouillage à La Spezia (Italie) ; 29 avril mouillage à Livourne (Italie) ; 5 mai en vue des îles de Pianosa et de Montecristo (Italie) ; Route pour gagner le mouillage de Castellamare di Stabia ; du 9 au 22 mai mouillage à Castellamare di Stabia ; 31 mai mouillage à Castellamare di Stabia ; du 1er au 21 juin mouillage à Naples [48] |
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Port de Rochefort | 1er nov. 1848 - 1er mars 1850 | en route et à terre | Le 28 juin 1849, Charles Jean Baptiste GUYET demande le commandement de la frégate HELIOPOLIS [49]. |
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Paris | 1er mars 1850 - 5 oct. 1850 | employé Ministère |
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L'ISLY (frégate à vapeur) | 5 oct. 1850 - 3 juin 1852 | Océan et Méditerranée | Le 4 juin 1850, GUYET est nommé commandant de la frégate à vapeur L’ISLY [50]. Mouvement du bâtiment du 20 fév. au 23 avril 1852, mission de Rochefort à Oran : du 20 fév. au 14 mars île d’Aix ; début avril Blaye, le 8 avril départ de la Gironde ; 20 avril l'Isly quitte Mers el-Kebir (Algérie) pour rejoindre directement Toulon ; 23 avril Toulon [51] |
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Paris et Port de Lorient | 3 juin 1852 - 27 mars 1854 | en résidence fixe et à terre | 1854, 13 mars - GUYET prend le commandement du vaisseau Le SUFFREN [52] |
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Le DONAWERTH | 27 mars 1854 - 20 juill. 1854 | port et rade de Lorient |
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Date de début : 04 juin 1811
Date de fin : 25 juillet 1854
Marine nationale
Date de début : 04 juin 1811
Date de fin : 20 août 1854
Capitaine de vaisseau
nommé le 20 décembre 1840
Les 23 et 25 1824, par deux fois, il sauve le brick Mayenne du naufrage lors d’un cyclone à l’île Bourbon [1]
Nature de la relation : relation familiale
Charles Jean Baptiste est le cousin germain de Marcellin-Benjamin Guyet-Desfontaines