(° Normandie ? - + ?, 10-03-1810).
Vicaire de l’île d’Yeu en 1788. Assermenté le 26 décembre 1790. Refuse la cure de L’Île-d’Olonne, en mai 1791. Dernière signature sur le registre de l’île d’Yeu le 18-06-1791. Élu curé constitutionnel de Sainte-Lumine-de-Coutais (44), le 24-07-1791. Prend possession de sa cure le 31-07-1791, écrit le recteur réfractaire Chevallier, qui rapporte que le 1er juillet, à six heures du matin, « une troupe de soldats, envoyés par le district de Machecoul, est entrée dans l’église, le sabre nu et le pistolet à la main, comptant y trouver le recteur (lui) ». Troubles dans la paroisse et intervention de la force armée. L’intrus n’aurait été « suivi » que par « 14 habitants, rien de plus », d’après le registre clandestin tenu par le recteur Chevallier, qui se cache et « erre », puis « rentre » dans sa paroisse, le 15-06-1793, avant de s’enfuir en septembre devant « les troupes dites de Mayence ». Guidon est électeur, semble-t-il, du canton de Saint-Philbert-de-Grandlieu en 1791. Il est toujours en fonction à Saint-Lumine-de-Coutais le 30-08-1792, jour où il baptise Alexandre Liberté Guesdon (d’après le registre clandestin, qui parle de 300 patriotes fusillés, après le 10 mars 1793). Voir Lallié. ; Notice rédigée par Jean Artarit