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Notice rédigée par : J. Artarit, J. Rivière
Fait partie de : Dictionnaire du clergé vendéen, XIIIe-milieu XXe siècle
homme
le 05 avril 1756
à Mortagne-sur-Sèvre (Vendée, France)
Joseph Gabriel, degré : Père, profession : Métier du commerce
Exerce le métier de : négociant
Bureau, Marie, degré : Mère
le 12 mars 1827
à Châtaigneraie, La (Vendée, France)
Ecclésiastique
(° *Mortagne-sur-Sèvre (LR), 05-04-1756 - + *La Châtaigneraie, 13-03-1827)
Fils de Joseph Gabriel Giraudeau, marchand, et de Marie Bureau, mariés à Saint-Hilaire-de-Mortagne, le 29 avril 1754.
Neveu d'Etienne Henri Giraudeau (1734-1813), originaire de Mortagne, curé de La Châtaigneraie, également correspondant de l’Académie d’Arras, réfractaire, « déporté », rentré.
Prêtre en 1780. Professeur de rhétorique, depuis le 17 avril 1777, au collège de Fontenay. Souscripteur de l’Encyclopédie (d’après Benjamin Fillon).
Correspondant de l’Académie d’Arras en 1789 (6 lettres envoyées, 3 reçues). Adresse, le 10 mars 1789, un mémoire à l’assemblée du clergé du Poitou, invitant les curés à « députer aux Etats généraux le plus de curés possible et à ne choisir leur évêque respectif que parce qu’il est curé lui-même ». Contribution patriotique, en 1790 : 96 livres. Prête serment le 30 janvier 1791. Mercier du Rocher écrit que ce ne fut que dans l’espoir d’être élu évêque de la Vendée ! Présent à la sépulture de sa sœur, Claire Adélaïde Giraudeau, 30 ans, le 18-03-1791, à Notre-Dame de Fontenay, avec ses frères, Esprit et Eugène Amable. Bénit le drapeau de la garde nationale dans l’église Notre-Dame, le 1er mai 1791. Nommé principal du collège en 1791. Notable de la municipalité de Fontenay, élue le 13 novembre 1791 (16e notable), réélu le 3 décembre 1792. Serment de Liberté et Égalité, à Fontenay, le 24 septembre 1792. Reste dans la ville durant l'occupation royaliste.
Destitué le 29 août 1793 comme « suspect » et « homme dangereux ». Un mandat d’arrêt est lancé contre lui et les scellés sont apposés sur son appartement au collège, le 24-09-1793. Arrêté le 11 octobre 1793, détenu à l’hôpital de Fontenay, puis à Celles-sur-Belle, libéré le 10 décembre 1794, par arrêté du Comité de sûreté générale. Son mobilier est vendu le 26-01-1794 pour 1064 livres et 10 sous. Fait plusieurs réclamations pour être indemnisé et payé de sa pension. Directeur du collège de Luçon de 1802 à 1815. Retiré à La Châtaigneraie, chanoine honoraire de Luçon et de La Rochelle.
Sources : RBP. 1894, 141-143 - RBP. 1891, - SEV, 1890, - Mercier du Rocher, mémoires, 118 - Fillon, Recherches sur Fontenay, 405, 413 - Chassin, G. I, 178 ; G. II, 352 ; G. III, 145, 521 ; V. II, 593 ; V. IV, 575 - L. N. Berthe, Dictionnaire des correspondants de l’Académie d’Arras.
Notice rédigée par Jean Artarit
Pensionné par l'état en 1817 (précision de J. Rivière)
Date d'ordination sacerdotale : 1780
Enseignant ou éducateur
Date de début : 1782
Lieu : Fontenay-le-Comte (Vendée, France)
Professeur de réthorique au CollègeSupérieur de collège catholique ou de séminaire
Date de début : 1790
Lieu : Fontenay-le-Comte (Vendée, France)
Principal du CollègeSupérieur de collège catholique ou de séminaire
Date de début : 1801
Lieu : Luçon (Vendée, France)
Directeur du CollègeFonction non précisée
Date de début : 1815
Lieu : Châtaigneraie, La (Vendée, France)
retiréMaire
Circonscription : Châtaigneraie, La, Vendée
Date de début : 17 mars 1816
Date de fin : 01 juin 1818
Il fut maire de La Châtaigneraie au moins de 17 mars 1816 au 1er juin 1818 [1]
Nature de la relation : relation familiale
neveu d'Etienne-Henri