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Notice rédigée par : J. Artarit, P. Moreau
Fait partie de : Médecins du Bas-Poitou
homme
le mars 1692
à Saint-Florent-des-Bois (Vendée, France)
Marie Besselu , degré : Mère
Gabriel, degré : Père
le septembre 1762
à Luçon (Vendée, France)
Médecin
François-Gabriel Duval est baptisé à Saint-Florent-des-Bois en mars 1692 [1], fils de Gabriel Duval, sieur de la Vergne et de Marie Besselu (Béceleu) mariés en 1690 [2]. L'année précédente, Gabriel Duval de la Blinière (futur notaire et procureur à la Chaize-le-Vicomte) avait été parrain de sa sœur aînée.
DMM ; thèse en 1714 [3].
Médecin du prince de Conti (celui-ci est gouverneur du Poitou depuis 1717) [4], il se tourne vers l'office [5] : président civil et criminel en l'élection de Fontenay avant son mariage en 1724 avec Anne Modeste Coutin [6], fille d'un procureur des traites foraines et sœur du chanoine Jean-Baptiste René Coutin [7]. Il reste officier à l'élection jusqu'en 1759.
De même, sa sœur Aimée, épouse vers 1716 André Auger, officier, juge à la sénéchaussée de Fontenay [8] ; puis son frère, François-Alexandre Duval de la Vergne, né en 1694, avocat, épouse en 1727 la fille d'un président des traites des Sables-d’Olonne [9]. Il devient ensuite, lui aussi, officier : président trésorier de France en la généralité de Poitiers, charge dans laquelle lui succéderont successivement après 1760 son fils, Louis-Alexandre, puis un autre fils, Charles-Joseph [10].
Se livre à des acquisitions foncières : par exemple en 1739 une cabane à Maillé, achetée avec sa belle-mère, Jeanne-Françoise Fevre, veuve depuis 1717 [11], et, surtout la seigneurie de Chassenon, avant 1742... [12]
Anne-Modeste Coutin, son épouse, est inhumée dans une église de Fontenay en 1748 [13]. Quelques mois après que son fils est devenu conseiller-maître à la Chambre des comptes de Bretagne, il acquiert, tardivement puisqu'il a déjà 67 ans, pour au moins 54 000 livres [14], l’un des 8 offices de président semestriel [15] pour lequel il est reçu le 5 décembre 1759 [16]. Il décède à Luçon en septembre 1762, seigneur de Chassenon, Biossay, et autres lieux. inhumé « en présence du clergé et de la noblesse », sans autre précision. Son neveu François-Benjamin Auger est curé de la paroisse voisine de Chasnais et son beau-frère le chanoine Coutin, réside à Luçon (s'il est encore en vie) [17]. Or, les Coutin ont été associés aux honneurs que confère la seigneurie de Chassenon : Charlotte, une probable belle-sœur, est ainsi inhumée dans le chœur de l'église en 1747 [18].
Parmi ses enfants :
Nature de la relation : relation familiale
Beau-frère du chanoine Coutin
Nature de la relation : relation familiale
Oncle de François Benjamin Auger