Archives départementales de la Vendée avec le concours de la Société d'émulation de la Vendée

Jacques Julien Devaud est né en 1730 à Saint-Hilaire-de-Mortagne ^[1]. Il est le fils de Julien Devaud, maître papetier au moulin de Leraudière (Chez Rapion), et de Jeanne Roulleau, sa troisième femme. Il est donc le frère de Claude Devaud qui est de cinq ans son aîné.

Il apparaît pour la première fois dans un registre paroissial en 1744, en même temps que son frère Claude, au décès de sa tante Mathurine ^[2], puis l'année suivante au décès de son père Julien ^[3]. Il est probable qu'il ait acquis sa formation de papetier avec Louis Soullard, maître papetier au moulin des Rivières à Saint-Aubin-des-Ormeaux, car il y est noté parrain du fils de ce dernier en 1747, et mentionné comme papetier (il a alors dix-sept ans) ^[4]. A noter un point important pour son identification ultérieure, car il y a plusieurs Jacques Devaud : dès cette date, il signe toujours son nom en deux mots : de Vaud.

Il est mentionné comme maître papetier à partir de 1751 ^[5]. L'année suivante et jusqu'en 1754 ^[6], il travaille au moulin de Chez Boutin où il était probablement comme fermier. En 1755, il est passé au moulin de Leraudière (Rapion) chez son frère Claude ^[7], sans doute pour quelques années seulement car il est ensuite présent à Mortagne-sur-Sèvre à partir de 1761 ^[8]. Il y est au moins jusqu'à 1776 année du décès de son épouse Marie Louise Sallé ^[9]. Nous ignorons ce qu'il est devenu ensuite et ne connaissons pas sa date de décès.

Comme pour son frère Claude, son activité de fabricant est attestée par ses filigranes, notamment la contre-marque I DEVAVD / EN POITOV / 1752 où autre année postérieure.

Jacques Julien Devaud s'est marié en 1751 avec Marie Louise Sallé, fille de François Sallé papetier ^[10]. Le couple a eu au moins six enfants : Marie Jeanne (1752), Claire (1753), Jacques (1754-1755), Pélagie (1756-1764) et Jacques Julien (1757).