(° *Moutiers-les-Maufaits, 29-11-1739 - + Saint-Gervais ?, été 1793 ?).
Troisième enfant (premier : Marie Louise, née le 7 novembre 1737, second : Claude Modeste, né le 24 décembre 1738) de maître Claude Denogent, fils d’un marchand de bois, originaire de Bar-sur-Aube, en Bourgogne [en 1749 : contrôleur des actes] et de Marie Suzanne Thérèse Dupont, fille d’un procureur fiscal - mariés aux Moutiers-les-Maufaits le 13 février 1737. De nombreuses naissances. Un frère, Philbert Aimé Denogent (licencié ès lois), ex-sénéchal des Moutiers, juge de paix et électeur du canton des Moutiers, membre du conseil général de la Vendée, élu en 1791 et novembre 1792, tué par les « soldats de Charette », le 19-04-1794, lors de l’attaque des Moutiers.
Signe aux Moutiers, « clerc tonsuré » en 1761 (parrain le 24 septembre - sa mère, Marie Anne Thérèse Dupont veuve Denogent, est marraine) et 1762 (présent au mariage de sa sœur, Marie Louise Denogent avec Michel Robin, chirurgien), puis « diacre », en 1763. Vicaire de Barbâtre avant novembre 1764, célèbre à ce titre, le 3-03-1767, aux Moutiers-les-Maufaits, le mariage de sa sœur, Françoise Aimée Denogent avec Charles Joseph Alexandre Dupont, fermier général, son cousin germain (ces derniers auront un fils, Charles Aimé Sébastien Dupont, né en 1768, ordonné prêtre vraisemblablement par l’évêque constitutionnel Rodrigue et curé « intrus » de Nieul-le-Dolent). Curé de Notre-Dame-de-Monts depuis novembre 1775, succède à Chauviteau. Représenté à Poitiers, en mars 1789, par Delabarre, curé du Perrier. Assermenté. Maire de Notre-Dame-de-Monts. Aurait été massacré, durant l'été 1793, par les soldats républicains, dans l’église de Saint-Gervais. « Je suis des vôtres ! » . ? SEV 1869 101. Chassin V III 493 n. Chroniques paroissiales 1962, 536-537. ; Notice rédigée par Jean Artarit