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Notice rédigée par : Francis Piekarski
Fait partie de : Dictionnaire des combattants vendéens de la Grande Guerre
homme
Portrait situé en tête de l'ouvrage de l'abbé Bertret "Auguste Delahaye, apôtre et soldat, 17 juin 1894-18 juillet 1918" (1919)
le 17 juin 1894
à Saint-Pierre-du-Chemin (Vendée, France)
Delahaye, Auguste, degré : Père
Poisbelaud, Céline, degré : Mère
le 18 juillet 1918
à Curty (Aisne, France)
Inhumé à : Nécropole Nationale de Vauxbin (02), Carré D, tombe 142
Il trouva la mort à 8 heures du matin le 18 juillet 1918 à Cutry (Aisne). Enterré à Missy-aux-Bois, son corps a depuis été transféré à la nécropole de Vauxbin. Son nom figure gravé au Panthéon sur la stèle des écrivains morts au champ d'honneur[1].
Homme ou femme de lettres, journaliste, érudit, collectionneur
"La forge qu'il allume contient un feu moins ardent que celui dont son coeur brûle pour les siens." Dans une plaquette consacrée à Auguste Delahaye (1918), l'abbé Bertret, son curé, évoque la flamme qui anime le futur soldat.
Né en 1894, Auguste Delahaye, après des études au collège Saint-Joseph de Fontenay-le-Comte, rejoint son père, maréchal ferrant à Saint-Pierre-du-Chemin. En 1914, son tempérament de feu le fait piaffer d'impatience pour aller au front. C'est qu'il vibre d'un patriotisme exigeant - doublé d'une foi inébranlable - qui s'exprime, parfois même avec exaltation, tout au long de ses nombreux échanges épistolaires[1]. Après des déceptions militaires diverses (blessure au péroné, refus de la hiérarchie de l'envoyer au front), il réussit par son entêtement à décrocher une formation d'artilleur sur char d'assaut. C'est ce poste qu'il occupe à sa grande joie, fin 1971. Et c'est à ce poste qu'il mourra en 1918, à Cutry dans l'Aisne[1].
Introduction par Louis Renaud aux extraits de correspondance publiés dans le n°2006-13 de Recherches vendéennes.
Métier du métal et de la terre
Maréchal ferrant
Date de début : 07 septembre 1914
Date de fin : 18 juillet 1918
Classe : 1914
N° matricule : Fontenay-le-Comte, n°1080
Cavalerie
Date de début : 07 septembre 1914
Date de fin : 24 novembre 1916
Auguste est incoporé le 7 septembre 1914 au 7e régiment de hussards. Il demande son changement d'arme et il est transféré dans infanterie coloniale en novembre 1916.
Infanterie
Date de début : 25 novembre 1916
Date de fin : 14 décembre 1916
Auguste rejoint le 25 novembre 1916 le 4e régiment d'infanterie coloniale. Il est toutefois rapidement classé inapte au combat à pied et il est reversé dans la cavalerie en décembre 1916.
Cavalerie
Date de début : 14 décembre 1916
Date de fin : 15 mai 1917
Augsute est ré-affecté au 7e husssards le 14 décembre 1916. En mai 1917, il est transféré dans l'artillerie d'assaut (chars).
Artillerie
Date de début : 15 mai 1917
Date de fin : 18 juillet 1918
Auguste est affecté le 15 mai 1917 au 81e régiment d'artillerie. Il est muté au 500e régiment d'artillerie d'assaut le 1er mai 1918. Auguste est tué à l'ennemi le 18 juillet 1918 à Missy-au-Bois.
Ecrivain
Sur ses talents d'écrivain voir[1] :