Espace contributeur
Notice rédigée par : Gaufreton
homme
Peut également être orthographié : Couthouly, Coutouli, Coutely, Coutuly, Coutolod
le 19 mars 1757
à Luçon (Vendée, France)
Coutouly, Alphonse Henry, degré : Père, profession : Métier de la santé
Médecin Inspecteur général de la Librairie, de la Généralité de Tours
Germain, Jeanne Charlotte Marie, degré : Mère
le 07 juillet 1794
à Paris ()
19 messidor de l' An II
rue des Bourdonnais, paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois, Paris
Année à laquelle la résidence est attestée : 16 avril 1787
Entrepreneur, négociant, industriel, financier
Homme ou femme de lettres, journaliste, érudit, collectionneur
"Un écu d'azur à une fasce d'or chargée de trois rose de gueules"
d'Hozier de Sérigny, 1788.
Élevé à Angers où ses parents s'installèrent en 1762, Alphonse Coutouly, avocat licencié-ès-lois, y épousa Rosalie Parage le 7 avril 1783, et de cette union naquirent deux filles, Rosalie-Marie-Henriette et Marie-Félicité.
Veuf peu de temps après la naissance de son second enfant, le Luçonnais devint négociant et banquier à Paris.
En 1789, sa société de commerce, créée trois ans plus tôt, est dissoute pour faillite[1], il passe ensuite au journalisme.
Il est l'un des fondateurs, avec le comte de Rippert, de "La Quotidienne"[2] à l'ambitieux sous-titre de "Nouvelle Gazette Universelle", et l'un de ses principaux collaborateurs attaché à la politique étrangère[3].
Lancé le 22 septembre 1792, le journal, qui avait comme épigraphe "Diversité, Vérité", fut censuré le 17 octobre 1793 et le titre cessa de paraître le lendemain, après 387 livraisons*.
L'homme de lettres et auteur de "poésies légères" sera arrêté le 10 mars 1794[4], traduit devant le tribunal révolutionnaire[5], il fut guillotiné[6] en juillet suivant.
* In-4°, de 4 pages chacune, imprimées sur 2 colonnes
Nature de la relation : relation familiale
Fils d'Alphonse Henry
Nature de la relation : relation familiale
Neveu de François
Nature de la relation : relation familiale
Frère de Pierre Charles