Espace contributeur
Notice rédigée par : P. Moreau
Fait partie de : Dictionnaire du clergé vendéen, XIIIe-milieu XXe siècle
homme
Jeanne Françoise Fèvre, degré : Mère
Jean Coutin , degré : Père
à Luçon (Vendée, France)
Avant 1763
Ecclésiastique
Fils de Jean Coutin [1] qui décède, procureur aux traites foraines et au siège royal de Fontenay, en 1717, inhumé en présence de trois beaux-frères « et de grand concours d'officiers et de peuple » [2] ; sa mère, Jeanne Françoise Fèvre, décède à Fontenay en janvier 1748, âgée de 85 ans [3]. Six naissances repérées à Fontenay entre 1694 et 1701 ; mais ses parents se sont mariés au plus tard en 1680. Cette année-là, sa mère, déjà épouse de Jean Coutin, dicte son testament [4]. En mai 1685, un de leurs enfants, âgé de 8 jours, est inhumé à Pissote [5]. Si l'on ajoute aux naissances repérées celle de René et les décès d'enfants en bas âge dont la filiation est certaine (Fontenay, Pissote, Sainte-Radégonde-la-Vineuse), Jean Coutin et Jeanne Fevre ont eu au moins 12 enfants, en incluant Charlotte, inhumée à Chassenon en 1747, née vers 1691 [6].
Prêtre en 1708 à Fontenay, Jean-Baptiste-René Coutin fait donc partie des premiers nés. En 1724, il signe tout en bas de l'acte de mariage de sa sœur : « Coutin, prêtre chanoine de Luçon, frère de la susdite damoiselle épousée ». Anne Modeste Coutin de Vaucluse s'unit en effet à François-Gabriel Duval sieur de la Vergne, alors président à l'Élection de Fontenay [7]. Puis en 1726, il administre le baptême à sa nièce et filleule, Marie-Anne-Modeste-Aimée [8]. Jean-Baptiste-René Coutin, chanoine et « vicaire général de Monseigneur de ce lieu » (depuis 1741), Samuel-Guillaume de Verthamon, administre le baptême à Jean-Martial Nouhaud, filleul de l'évêque, fils du procureur fiscal des baronnies [9]. Il semble en effet avoir été l'un des soutiens de l'évêque dans le conflit qui l'oppose aux Jésuites, au moins depuis 1751 à propos – notamment – du catéchisme à enseigner dans le diocèse, et se transforme en affrontement ouvert, lorsqu'en octobre 1756 l'évêque leur signifie qu’ils doivent quitter le séminaire. La Fontenelle de La Vaudoré mentionne : l’abbé de L’Estrange et Coutin, vicaires généraux, Jolly, official, Bonnin, promoteur, Rampillon, secrétaire et Allenet comme tenant « au parti de l'évêque » [10]. Une missive de Lacombe, jésuite de Fontenay, écrite en octobre 1757, aurait suggéré une lettre de cachet contre Messieurs Coutin et Allenet, grand vicaire et secrétaire de Monsieur de Luçon et le renvoi de Coutin à Fontenay, sa patrie [11]. Il serait donc resté vicaire général jusqu'à la mort du prélat (novembre 1758). C'est bien à Luçon que décède, en septembre 1762, son beau-frère François-Gabriel Duval [12], devenu seigneur de Chassenon et, en 1759, l'un des présidents semestriels à la Chambre des comptes de Bretagne [13] dont le neveu, François-Benjamin Auger est alors curé de la paroisse voisine de Chasnais.
Fonction non précisée
Date de début : juillet 1708
Lieu : Fontenay-le-Comte (Vendée, France)
Prêtre à Notre-DameChanoine
Date de début : 1710
Lieu : Luçon (Vendée, France)
Prévôt de Fontenay au chapitre de Luçon en 1749
Vicaire épiscopal
Date de début : 1741
Date de fin : novembre 1758
Lieu : Luçon (Vendée, France)
Vicaire général
Nature de la relation : relation familiale
beau-frère de François-Gabriel Duval