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Notice rédigée par : J. Artarit
Fait partie de : Médecins du Bas-Poitou
le 29 mai 1749
à Mouchamps (Vendée, France)
Paul Benjamin Clemenceau, degré : Père, profession : Métier du droit
Avocat
Anne Charlotte Bouquet, degré : Mère
le 10 novembre 1825
à Montaigu (Vendée, France)
Homme ou femme politique
Médecin
Mouchamps, 29 mai 1749.
Il est le fils aîné du second mariage de Paul Benjamin Clemenceau sieur du Colombier, avocat (Mouchamps, 9 mars 1709 - Mouchamps, 17 janvier 1782), avec Anne Charlotte Louise Bouquet (fille de Paul Bouquet et de Anne Louise Chapeau, tous deux protestants), célébré à Mouchamps le 20 août 1748.
D’un premier mariage avec Marie Madeleine Godet, le 30 janvier 1735, à Mareuil, était née une fille, Marie Louise Florence, qui se mariera, le 14 mai 1754 à Rochetrejoux, avec Pierre Bouquet, médecin à Chantonnay.
Deux autres filles naîtront du second mariage :
Pierre Paul Clemenceau part faire ses études de médecine à Montpellier en octobre 1768.
D M M :
Il signe « D. M. M. », à Mouchamps, où il est venu exercer.
Il se marie à Mouchamps le 30 septembre 1776 avec Charlotte Maillot (née à Mouchamps le 1er avril 1750, décédée à Mouchamps le 22 janvier 1819).
Le couple aura cinq enfants :
Puis quatre filles, toutes nées à Mouchamps :
Médecin des épidémies en 1784.
Le docteur Gallot de Saint-Maurice-le-Girard, dans une lettre à Vicq d’Azyr cite P. P. Clemenceau à propos d’une observation « néphrétiques », le 3 janvier 1785.
Ce dernier est nommé médecin des épidémies dans la généralité de Poitiers.
Membre du conseil général en 1790.
En juin 1790, P. P. Clemenceau est un des sept électeurs du canton de Mouchamps avec Jacques Louis Etienne de Ladouespe, Jean-Baptiste Gauly, avocat, Jean Boisson, Gabriel Pierre Boisson, notaire (beau-frère de P. P. Clemenceau), Gabriel Ruffin, Jean Nicolas Pouzet, fermier.
Major de la garde nationale de Mouchamps en 1791.
Il participe à l’élection de l’évêque constitutionnel Rodrigue en mai 1791.
En septembre 1791, toujours électeur il est élu administrateur du département de la Vendée avec Gauly devenu juge de paix du canton de Mouchamps.
En septembre 1792, il est toujours électeur du canton de Mouchamps. Jean Boisson et Pouzet ont été remplacés par François Barbot et Alexis André Biaille.
Élu maire de Mouchamps, il est aussi réélu membre de l’administration départementale le 12 novembre 1792, mais il refuse aussitôt ce poste.
En février 1793 est chargé d’organiser la garde nationale cantonale.
Réfugié à Fontenay, il s’enfuit au moment de l’insurrection de la ville (vers le 10 mars).
Sans nouvelles de sa famille « depuis six semaines » (sa femme et son fils étaient prisonniers des insurgés, à Mouchamps), il s’adresse, le 24 avril 1793, au conventionnel vendéen Goupilleau de Montaigu pour obtenir un poste de médecin dans l’armée, qu’il avait déjà semble-t-il sollicité près de lui. Le docteur Gallot l’avait, d’autre part, à Fontenay, peu de temps auparavant, présenté au médecin-chef de la place.
Le 23 mai 1793 il est « employé à l’ambulance de Luçon ».
Il semble envoyé peu de temps après à La Rochelle, puis à Saintes d’où il va adresser au Conseil de santé de la République trois rapports, de mai à décembre 1794 : « Topographie médicale de la ville et de l’hôpital militaire de Saintes », 16 mai 1794 ; « Précis des maladies qui ont régné à l’hôpital militaire de Saintes », an III ; « Constitution épidémique des deux derniers trimestres de l’an III ».
Le 1er nivôse an IV, La Réveillière-Lépeaux, un des cinq Directeurs, le recommande au Conseil de santé. Il est « commissionné », c’est-à-dire en quelque sorte titularisé.
Il est nommé à l’hôpital de Chollet, en vendémiaire an V, puis en l’an VI au Mans, où il ne se rend pas. Témoin au mariage de son neveu, Paul Marie Bouquet, fils de Pierre Bouquet, avec Marguerite Jeanne Deladouspe, à Mouchamps, le 2 prairial an VI (21 mai 1798).
Il n’est libéré des obligations militaires, qu’en 1798, à 49 ans, et revient alors à Mouchamps, dont il sera le président de l’administration municipale.
Sous-préfet de Montaigu du 9 avril 1800 au 31 janvier 1806.
Membre du Corps législatif, du 24 septembre 1805 à 1810.
A Mouchamps en 1811.
Après le décès de sa femme se retire à Montaigu près de sa fille Charlotte marié au docteur Trastour, maire de Montaigu.
Décédé à Montaigu le 10 novembre 1825
Est l’arrière-grand-père du Tigre.
Sous-préfet
Lieu : Montaigu (Vendée, France)
Métier de la santé
Médecin
Conseiller général
Date de début : 1790
Règne ou régime : Monarchie constitutionnelle (juill. 1789-sept. 1792)
Maire
Circonscription : Mouchamps, Vendée
Date de début : 1793
Règne ou régime : Convention nationale (sept. 1792-oct. 1795)
Maire de Mouchamps en 1793.
Député à une assemblée nationale
Date de début : 24 septembre 1805
Date de fin : 1810
Règne ou régime : Consulat et Premier Empire (nov. 1799-1814)